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Publié le

August 25, 2025

Les villes secondaires en Normandie : un atout stratégique pour les CGP et leurs clients

Paul

Assistant de direction

Rouen et Le Havre : les atouts cachés des villes secondaires pour investir

I – Le retour en force des villes secondaires dans les stratégies patrimoniales

A) Un marché moins saturé que les métropoles

Ces dernières années, les grandes métropoles comme Paris, Lyon ou Bordeaux ont vu leurs prix flamber, réduisant mécaniquement les perspectives de rendement. Dans ce contexte, les villes secondaires regagnent de l’intérêt auprès des investisseurs. Leur principal avantage réside dans un marché moins saturé, où l’accès à la propriété reste possible sans mobiliser des budgets excessifs. La demande locative y est souvent soutenue par des facteurs structurels : attractivité universitaire, pôles de santé, bassins d’emploi régionaux. Pour les conseillers en gestion de patrimoine (CGP), proposer à leurs clients de se tourner vers ces territoires revient à identifier des niches porteuses, moins exposées aux aléas d’un marché surchauffé.

B) Des prix d’achat plus accessibles pour les investisseurs

L’un des arguments les plus parlants en faveur des villes secondaires est le différentiel de prix par rapport aux grandes capitales régionales. Là où il faut parfois dépasser 6 000 €/m² pour un appartement dans Paris ou Lyon, certaines villes de Normandie offrent encore des opportunités à moins de 3 000 €/m². Ce faible ticket d’entrée rend l’investissement accessible à un plus grand nombre de clients, notamment les primo-investisseurs. Pour un CGP, il devient plus facile de bâtir une stratégie immobilière adaptée aux capacités financières du client, tout en sécurisant un rendement intéressant. Ces prix plus bas facilitent aussi la diversification : au lieu de concentrer un budget conséquent dans un seul bien en métropole, il devient possible d’acquérir plusieurs actifs dans différentes villes secondaires.

C) Un rendement locatif souvent supérieur

Au-delà de l’accessibilité, le véritable atout des villes secondaires réside dans la rentabilité locative. Les loyers y sont certes moins élevés en valeur absolue, mais rapportés au prix d’acquisition, ils offrent souvent des taux de rendement bruts plus attractifs. En Normandie par exemple, des villes comme Rouen et Le Havre permettent de viser des rendements compris entre 5 % et 7 %, quand les métropoles plafonnent souvent à 3 ou 4 %. Pour des clients cherchant à optimiser leur cashflow ou à dynamiser leur portefeuille patrimonial, ces performances représentent un argument décisif. L’équilibre entre prix d’achat raisonnable, demande locative soutenue et fiscalité avantageuse (Pinel+, Denormandie, LMNP) crée un environnement favorable pour l’investisseur.

En définitive, le retour en force des villes secondaires ne relève pas d’un simple effet de mode : il s’agit d’une tendance structurelle, renforcée par les évolutions démographiques, les mobilités professionnelles et la recherche de logements plus abordables par les ménages. Pour les CGP, c’est l’occasion d’accompagner leurs clients vers des marchés moins concurrentiels, mais porteurs d’une véritable rentabilité à long terme.

II – Rouen, locomotive de l’investissement secondaire en Normandie

A) Une métropole attractive par sa taille et son dynamisme

Avec près de 500 000 habitants dans son aire urbaine, Rouen s’impose comme la véritable capitale économique et universitaire de la Normandie. Ville à taille humaine mais dotée d’un bassin d’emploi diversifié, elle attire autant les étudiants que les jeunes actifs. Sa position géographique, à seulement 1h15 de Paris en train, renforce son rôle de pôle d’attractivité. Pour les investisseurs, cette double identité – ville régionale forte et proximité avec la capitale – crée un marché immobilier équilibré, avec une demande locative régulière et résiliente. C’est pourquoi de nombreux CGP identifient Rouen comme un point d’ancrage incontournable dans une stratégie patrimoniale orientée vers les villes secondaires.

B) Des projets urbains structurants qui soutiennent l’attractivité

Rouen n’est pas figée : elle se transforme en profondeur grâce à de vastes programmes de requalification urbaine. Le projet Éco-Flaubert, sur la rive gauche, illustre cette volonté de concilier logement, développement durable et dynamisme économique. À Saint-Sever, un autre projet majeur vise à renforcer le rôle de ce quartier comme second centre-ville, avec la création d’espaces mixtes mêlant commerces, logements et bureaux. Ces initiatives redessinent la carte urbaine et soutiennent la valorisation des biens à moyen et long terme. Pour un CGP, ces éléments sont stratégiques : ils permettent d’orienter les clients vers des zones à fort potentiel, où la plus-value patrimoniale est presque inscrite dans la dynamique même de la ville.

C) Une demande locative solide et diversifiée

Rouen bénéficie de la présence d’un tissu universitaire dense, avec plus de 40 000 étudiants, ce qui garantit une demande constante pour les petites surfaces (studios, T1, T2). À cela s’ajoute une population active attirée par les opportunités d’emploi dans la logistique, la santé, les services et l’industrie. Cette diversité de profils locatifs réduit le risque de vacance et permet de calibrer les stratégies en fonction des objectifs des clients : colocation pour optimiser le rendement, location meublée de courte durée pour capter les flux professionnels, ou location nue dans le cadre du Denormandie pour profiter des avantages fiscaux tout en rénovant des logements anciens. Avec des rendements bruts souvent compris entre 5 % et 6,5 %, Rouen offre aux investisseurs un équilibre rare entre sécurité locative et rentabilité.

En somme, Rouen coche toutes les cases pour devenir une référence en matière d’investissement dans les villes secondaires. Sa taille critique, ses projets urbains d’envergure et son marché locatif solide en font une ville prioritaire pour tout CGP qui souhaite guider ses clients vers des placements équilibrés, accessibles et pérennes.

III – Le Havre, un second pôle à fort potentiel

A) Des prix encore compétitifs dans une grande ville portuaire

Le Havre, deuxième ville de Normandie avec plus de 170 000 habitants, se distingue par un marché immobilier encore accessible par rapport à Rouen ou aux grandes métropoles françaises. Avec des prix au mètre carré souvent inférieurs à 3 000 €, il est possible pour les investisseurs d’acquérir des biens spacieux ou bien situés à un coût d’entrée relativement bas. Cette accessibilité permet de viser des rendements bruts intéressants, souvent compris entre 6 % et 7 % dans certains quartiers populaires. Pour les CGP, proposer Le Havre à leurs clients, c’est ouvrir l’opportunité d’investir dans une grande ville dynamique sans les barrières financières que l’on retrouve ailleurs.

B) Un marché locatif soutenu par les étudiants et l’activité portuaire

La force du Havre réside dans la diversité de sa demande locative. D’un côté, la ville abrite près de 12 000 étudiants, soutenus par des infrastructures universitaires en développement, notamment dans les domaines du commerce et de la logistique. De l’autre, la présence du premier port de commerce français génère un bassin d’emploi conséquent, attirant des actifs jeunes et mobiles. Cette double dynamique crée une demande régulière pour les petites surfaces mais aussi pour des logements familiaux destinés à une population salariée stable. Dans ce contexte, les investisseurs peuvent calibrer leur stratégie : studios et T2 pour la population étudiante, T3 ou T4 pour les actifs liés au port et aux industries locales.

C) Des quartiers en mutation qui créent de nouvelles opportunités

Le Havre n’est pas seulement une ville portuaire : c’est aussi une cité en pleine transformation urbaine. Le centre reconstruit par Auguste Perret est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce qui confère une attractivité culturelle et touristique unique. Parallèlement, certains quartiers connaissent une dynamique de revalorisation, comme Danton, en pleine mutation, ou encore les abords du centre-ville, où commerces et services se diversifient. Ces zones offrent des opportunités d’achat à prix compétitif, avec une perspective de revalorisation forte à moyen terme. Pour les investisseurs accompagnés par des CGP, cibler ces quartiers en mutation permet de combiner rendement immédiat et potentiel patrimonial.

En résumé, Le Havre s’affirme comme une ville secondaire stratégique, complémentaire de Rouen. Ses prix accessibles, sa demande locative diversifiée et ses projets urbains en cours offrent un cadre favorable pour bâtir des investissements solides. Les CGP peuvent y orienter leurs clients en quête d’un rendement attractif, tout en diversifiant leurs placements au sein d’un marché porteur et en mutation.

IV – Opportunités et rôle clé des CGP dans ces marchés

Les villes secondaires comme Rouen et Le Havre représentent aujourd’hui des terrains stratégiques pour l’investissement locatif. Elles combinent prix d’achat accessibles, rendements attractifs et dynamiques urbaines en cours. Mais cette équation ne se traduit pas mécaniquement en réussite : encore faut-il savoir identifier les secteurs porteurs, choisir le bon dispositif fiscal et calibrer l’investissement en fonction du profil du client. C’est ici que le rôle des conseillers en gestion de patrimoine (CGP) devient déterminant.

A) Identifier les secteurs porteurs et les bons produits

Dans des villes en mutation comme Rouen ou Le Havre, tous les quartiers ne se valent pas. À Rouen, Éco-Flaubert ou Saint-Sever offrent des perspectives intéressantes, mais demandent une vision long terme. À l’inverse, des secteurs plus établis comme Saint-Marc ou le centre historique garantissent une demande locative immédiate. Même constat au Havre : certains quartiers comme Danton présentent un fort potentiel de rendement, mais impliquent un travail de rénovation et une gestion active. Le rôle du CGP est donc de guider ses clients dans cette cartographie complexe, en distinguant les opérations patrimoniales sécurisées des paris plus audacieux mais potentiellement plus rentables.

B) Sécuriser la fiscalité grâce aux dispositifs adaptés

Les dispositifs fiscaux jouent un rôle majeur dans la performance finale d’un investissement. Le Denormandie est particulièrement adapté à des villes comme Rouen et Le Havre, où l’ancien est souvent à rénover. Il permet de transformer un parc vieillissant tout en optimisant la fiscalité du client. Le Pinel+, quant à lui, s’applique sur le neuf et trouve sa place dans les nouveaux quartiers comme Éco-Flaubert. Enfin, le LMNP reste une solution pertinente pour exploiter le marché étudiant ou cibler les jeunes actifs, en profitant d’une fiscalité favorable grâce à l’amortissement. Le CGP a pour mission de sélectionner le dispositif le plus adapté à chaque projet, en tenant compte des contraintes fiscales et patrimoniales du client.

C) Construire une stratégie équilibrée et durable

Au-delà du choix de la ville, du quartier et du dispositif, le rôle du CGP consiste à intégrer l’investissement immobilier dans une stratégie globale. Cela signifie analyser le profil de risque du client, son horizon d’investissement, et sa capacité à gérer ou déléguer. Pour certains, Rouen représentera un socle patrimonial solide et évolutif. Pour d’autres, Le Havre sera une opportunité de rendement immédiat. Mais dans tous les cas, l’accompagnement doit viser l’équilibre : ne pas surpondérer une seule ville ou un seul type de bien, mais diversifier et combiner plusieurs approches.

En conclusion, les villes secondaires normandes ne sont pas seulement une alternative aux métropoles saturées : elles constituent une nouvelle mine d’or pour les CGP et leurs clients, à condition de s’y engager avec méthode. Grâce à leur expertise, les CGP peuvent transformer ces opportunités régionales en véritables leviers de création de valeur, conciliant rentabilité, sécurité et diversification patrimoniale.

En 2025, les villes secondaires s’imposent comme un levier stratégique pour les investisseurs et leurs conseillers en gestion de patrimoine (CGP). Avec des prix d’achat plus accessibles et des rendements souvent supérieurs à ceux des grandes métropoles, elles offrent un équilibre entre rentabilité et diversification. En Normandie, Rouen se démarque par son dynamisme universitaire et ses grands projets urbains, tandis que Le Havre séduit par ses prix compétitifs et la vitalité de son bassin d’emploi. Bien orientés, ces marchés constituent une véritable mine d’or pour les CGP, capables d’intégrer fiscalité et stratégie patrimoniale sur le long terme.

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